La capoeira est un jeu d’esquive, un jeu ruse qui a été développé par les esclaves venus d’Afrique, qui ont été amenés au Brésil à partir de XVI siècle.
La ruse e a agilité sont plus importantes que la force brut et physique dans cet art marcial. Autrement dit, ce n’est pas la loi de plus fort, mais celle de plus rusé.
La Capoeira est un ensemble qui associe de la musique, du jeu, de la danse, des acrobaties et de la lutte. Le tout, dans une expérience collective, que est la ronde (roda) – le théâtre circulair du jeu – dirigée par une orquestre (bateria) et porté par les chansons. La ronde est un lieu d’expression où tous contribuent pour le développement de chaqu’un; pendant la ronde, chaque capoeriste revêtit successivement le rôle de musicien, chanteur, lutteur et joueur.
La Capoeira offre aussi aux capoeiristes la possibilité de voyager, découvrir le Brésil, son culture.
La Capoeira c’est une autre façon de bouger et de rythmer son corps. C’est développer l’intuition, l’improvisation, un sens pour le rythme et la mélodie, quand au même temps c’est travailler sur le développement social et la générosité. La Capoeira n’est pas un sport proprement dit, parce que il n’y existe pas une competition reconnu. Chaqu’un pratique cet art seloin ses possibilités et développe soi-même seloin son propre rythme. Ici, il se n’agit pas de gagner ou perdre, mais de se donner au jeu.
Pendant longtemps, la Capoeira était interdit et sévèrement réprimée au Brésil. En effet, c’était une manière pour les esclaves de maintenir leur propre identité culturelle. C’était une forme de résistance culturelle et social contre le injustice et inégalité. De plus, la Capoeira était aussi une préparation à la lutte physique, et ainsi a été utilisé par les esclaves fugitives et les gangs et groupes des grandes villes. C’est que en 1937, dans la ville São Salvador à Bahia, que son enseignement a été legalisé. Depuis, la Capoeira continue à se développer, elle est devenue la deuxième activité physique nationale du Brésil après le football. Les communautés de enseignements – soit groupes associatifs, soit écoles – contribuent au développement de cet art, et assurent le lien avec la tradition et les ancêtres.
Un arte vive née de l’histoire de esclavage, elle est enseignée aujourd’hui dans le monde entier. La Capoeira est au même moment une contre-culture, une philosophie et un moyen unique pour une éducation populaire.
Les dessins utilisés ici sont d’artiste Carybé (1911-1997)